Corrèze 3ème Jour : Mercredi 15 mai 2019

Pour la première visite du jour, la distance n'est pas grande, mais la carte routière le montre bien, la route est fort sinueuse.

Visite des Petits Trains de Seilhac.

Pour Grégoire Porte, "Les Petits trains de Seilhac" sont la réalisation d'un rêve d'enfant mais aussi un travail de Titan abattu en 7 mois avec un souci de précision et d'imagination créative.

Dès notre entrée dans le grand parc paysagé de 3000m2, nous pénétrons dans un autre monde : celui de Lilliput.
L'endroit est étonnamment apaisant et cependant très animé ; on y découvre une vingtaine de trains miniatures en circulation dans un décor naturel quasi féerique : certains longeant les quais de gares, d'autres traversant des villages ou disparaissant sous des tunnels, d'autres encore chevauchant des ponts au-dessus des rivières ou le long des lacs — tout un réseau de plus de 1 000m de rails.
Les 95 maquettes réalisées par Grégoire Porte sont animées de saynètes de la vie quotidienne avec plus de 600 figurines, 200 voitures, motos et camions miniatures dans un décor imaginaire végétalisé avec 3 500 plantations naines disposées dans tout le parc.
C'est un chassé-croisé ininterrompu de trains de toutes les époques, de tous les continents (diesel, électrique, à vapeur) à l'échelle peu commune de 1/25ème.
L'hiver tout le décor est démonté pour être restauré ou remplacé par d'autres maquettes à la prochaine saison dans un aménagement nouveau des espaces.

Plusieurs expositions de photos sur les travaux de création du parc, le fonctionnement du réseau, la création et la réalisation des maquettes des bâtiments et du décor, montrent le travail monumental entrepris par ce passionné de trains miniatures, pour le bonheur des petits et des grands.

Déjeuner au restaurant "Relais des Monédières"
à Seilhac.

Ce restaurant, exploité de père en fils depuis quatre générations, est situé dans un cadre agréable ; une grande terrasse offre une vue panoramique sur le grand parc verdoyant.

Les menus sont élaborés avec les produits du terroir ; une étape gourmande à la rencontre de la cuisine authentique de la Corrèze.

Visite de la manufacture d’Accordéons Maugein à Tulle.

Jean Maugein, accordeur de piano de son état, est embauché à la sortie de la 1ère Guerre Mondiale dans l'atelier de réparation et de fabrication d'accordéons de François Dedenis à Brive.

Très vite familiarisé avec la technicité de l'instrument il comprend le potentiel que peut représenter le marché de l'accordéon et crée avec ses frères Antoine et Robert leur entreprise à Tulle en 1919.

La société connaît un développement considérable. L'outil industriel devient alors unique en son genre par la modernisation de la production et par la conception de nouvelles machines visant à l'excellence en matière de précision. Le savoir-faire unique favorise le développement de la manufacture, accroît sa réputation mondiale et la place parmi les premiers fabricants.

Un accordéon compte de 3 596 à
6 800 pièces et pèse de 6 à 15kg ; il faut entre 60 et 200h pour fabriquer un accordéon en fonction du type d'instrument.

Les différentes étapes de fabrication :
La caisse, équivalent à la carrosserie pour la voiture ; le soufflet, élément essentiel pour l'expression musicale – on parle du poumon de l'accordéon ; le sommier, support des châssis et vecteur du son ; "la musique" et sa mise en place sur le sommier ; les claviers, la disposition des touches varie suivant le système adopté.

Le montage de ces multiples pièces est une opération longue et minutieuse et s'achève par une longue phase de réglage au niveau des divers mécanismes (5 à 20h). Cette opération est réalisée par des spécialistes ayant l'oreille "intégrale".
 

Une heure de visite passionnante consacrée à l'éveil de nos sens et à la découverte de chacun des secrets de la création de ce "piano à bretelles", instrument emblématique de la France.

Vallée de la Montane vers Gimel-les-Cascades.

Délaissant la cathédrale de Tulle pour cause d'encombrements, un groupe de l'Acélo a été visiter les cascades de Gimel sous la conduite des régionaux de l’étape (Jacques & Françoise).

Quelques passages difficiles, mais tous y sont arrivés.