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Nous étions 18 participants, pour ce voyage en Basse Normandie, venus des Pays de Monts, de l'Ile de Noirmoutier, pour d'autres de Nantes, de Château d'Olonne ou encore de Beaupréau. Nous avons eu le plaisir d'avoir avec nous, pendant trois jours, un couple d'anciens Noirmoutrins, amis de René et Yolande. |
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Regroupement et déjeuner à Saint-Brice-en-Coglès. |
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Visite des ateliers des tricots Saint-James. |
— 15h — Implantée dans la commune de Saint-James, en Basse Normandie, depuis 1889, l'entreprise Tricots Saint-James a forgé sa notoriété sur la fabrication traditionnelle du véritable pull marin. |
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En 1990, son propriétaire Julien Bond décide de vendre l'entreprise qui sera reprise par les cadres et les 130 salariés. Aujourd'hui elle compte 315 salariés dont 78% de femmes et réalise un Chiffre d'Affaires annuel de 50 000 000 d'Euros. Parmi ses clients figurent l'Armée et la Police Nationale ainsi que des grands Couturiers.
Notre guide nous distribue des écouteurs pour visiter les 11 000 m2 du plus grand parc à tricoter de France où 75 machines, d'une valeur de 100 000 € chacune, tournent 24h/24. |
L'atelier tricotage : les cônes de laine pré-teintée, qui alimentent les machines, proviennent de Nouvelle Zélande, d'Australie, d'Argentine.
Toutes les productions sont gérées informatiquement. Chaque pièce à réaliser sera programmée sur ordinateur par le responsable du tricot qui informera en temps réel le superviseur du tricotage machine. Il faut 10 à 20 mn pour que les machines à tricoter réalisent la pièce demandée : en un mouvement de va et vient, un socle métallique réalise 1500 points de tricot en quelques centièmes de seconde. 1 à 2h de tricotage seront nécessaires pour réaliser les manches, l'avant et l'arrière d'un pull qui seront alors disposés dans des étagères en attente de confection. |
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Le raccoutrage : les tricots qui présentent des défauts passent entre les mains expertes des raccoutreuses et après réparation reprennent le chemin de la confection.
Le matelassage permet de resserrer les mailles de la laine pour donner au tricot ses propriétés de chaleur, d'imperméabilité et de résistance au froid.
Le découpage du patron dans la laine avec la scie est dangereux et nécessite l'emploi d'un gant en cotte de maille. Des centaines de patrons de différentes tailles sont soigneusement classés sur les présentoirs. |
| L'atelier de confection compte près de 110 personnes, essentiellement des femmes. Certains postes comme celui de remailleuse exigent 2 ans de formation. La touche finale sera le piquage du logo Saint-James sur chaque vêtement. 70% de la gamme prêt-à-porter est façonnée sur place (pulls, bonnets, vestes, T-shirts en coton), le reste (chemises, pantalons) est sous-traité auprès d'autres entreprises. |
Le repassage : disposé sur un "mannequin" le vêtement subit une pression de vapeur qui lui donne sa forme définitive.
Après pliage à la main chaque vêtement est conditionné dans un sac plastique estampillé
4 000 références de produits sont ainsi stockées dans le magasin de 2 000 m2. |
Un million de pièces/an sortent de l'Usine Saint-James dont 20% pour l'exportation : les U.S.A., la Belgique et surtout le Japon, client privilégié depuis 1978.
La visite se terminera par le Magasin de Vente. |
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Arrivée au Relais des 3 Pommes. |
Fin d'après-midi : arrivée au Relais "les 3 Pommes", notre lieu d'hébergement. |
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La répartition dans les chambres, sous la direction bienveillante et attentive d'Annick, se déroule au fur et à mesure de l'arrivée des participants. |
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| Le repas du soir, précédé du traditionnel apéritif (offert par Gilles et Annick, notre dynamique couple présidentiel), se déroulera dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Une préoccupation majeure cependant, en ce début de semaine — résultante de l'inflexibilité d'un mouvement de grève — était l'approvisionnement en carburant de nos véhicules. |
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