— 10h — Visite de la cathédrale Saint-Etienne en compagnie de notre guide M. Dominique PERRERE. |
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Figure de proue du domaine capétien, ses dimensions exceptionnelles et les audaces architecturales des "Maîtres de Bourges", lui ont valu son inscription en 1992 au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. |
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C'est en 1195 que l'archevêque Henri de Sully décide de reconstruire une cathédrale de style gothique dont le chœur s'élèvera à l'emplacement de l'église basse (l'actuelle crypte) établie sur le fossé du rempart gallo-romain. |
Dans le chevet, la double volée d'arcs-boutants correspond à la recherche de perspective et de fusion des volumes dans l'espace intérieur. |
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L'archevêque Guillaume de Dangeon, par les décors sculptés et l'imagerie des vitraux affirmera le dogme catholique face à l'hérésie.
Après son décès, sa canonisation entraînera un afflux de dons et de pèlerinages. |
Lors de la seconde campagne de construction achevée vers 1230, cinq portails sculptés complèteront la façade occidentale. Un tableau grandiose du jugement dernier, chef d'œuvre gothique de 1240, orne le portail central. Les portails latéraux offrent de beaux exemples de sculpture romane. |
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De part et d'autre de la façade se dressent la tour Sud dite "tour sourde" parce qu'elle n'a jamais reçu de cloches et la tour Nord dite "tour de beurre" pour les dispenses de jeûnes accordées contre finance. |
La conception d'ensemble des volumes intérieurs et de la lumière est liée à la recherche de la "lux continua" propre à l'élan de spiritualité du XIIè siècle. Les vitraux, véritables livres de lumière, illustrent l'enseignement de l'Eglise. |
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Les chapelles latérales du XVè et XVIIè siècle sont décorées de verrières commanditées par les familles de notables de Bourges. |
On accède à la Crypte par la galerie Nord. Ses voûtes à croisées d'ogives retombent sur une série de culs-de-lampe sculptés. Les rails au sol rappellent l'existence de l'ancien système de chauffage. |
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La crypte gothique s'organise autour d'une "rotonde" bordée d'un déambulatoire intérieur et extérieur. Douze larges baies éclairent l'ensemble. Les tailleurs de pierre nous ont laissé l'épure d'une rose gravée sur le dallage. |
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De beaux fragments du jubé supprimé en 1758 sont présentés dans l'église basse. Ils proviennent de la partie supérieure, des supports de l'arcature, du voûtement et révèlent de nombreuses traces de polychromie.
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Le gisant du duc Jean de Berry œuvre du sculpteur Jean de Cambrai repose devant l'entrée de la rotonde où se trouve une mise au tombeau grandeur nature de pierre peinte offerte par le chanoine Jacques Dubreuil vers 1520. |
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Située sous le chœur de l'ancienne cathédrale, la crypte romane abritait jadis les reliques de St-Etienne offertes à la vénération des pèlerins à travers un oculus. |
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