Survol en avion de la Baie du Mont St Michel..

Pendant le vol Didier donne des explications sur les différents cadrans du poste de pilotage et sur les zones restrictives de survol. Il nous précise que le vol s'effectue à 600m d'altitude et à une vitesse de 200km/h.

Tandis qu'une moitié du groupe reste à l'aéroclub, l'autre moitié visite Avranches :

L'église N.D. des Champs, vaste édifice néogothique aux volumes imposants, enjolivé de gargouilles fantastiques aux sculptures à l'imagination débordante ;

et le jardin botanique, véritable invitation à la découverte du patrimoine végétal avec ses arbres centenaires parmi lesquels un séquoia géant, un ginko biloba ou encore un cèdre de l'Himalaya pour ne citer qu'eux.
L'un des grands trésors de ce jardin est une vue unique et enchanteresse sur la baie du Mt St Michel.

Pique-nique à l'aéroclub des Grèves.

A 13heures, nous nous installons dans la salle du bar de l'aéroclub pour partager avec notre pilote le repas pique-nique, repas précédé de l'apéritif d'accueil qui n'avait pas pu être organisé la veille au soir — Didier avait bien mérité un apéritif réconfortant après les 6 voyages non-stop de la matinée.

Visite du Scriptorial d'Avranches.

Niveau 1 :

Salle 1 – Découverte des origines d'Avranches et du Mt St Michel.
On raconte qu'en 709, St Aubert aurait envoyé des moines en Italie pour y chercher des reliques de St Michel. A leur retour, ils auraient retrouvé le Mont transformé : un raz de marée aurait détruit une forêt de la baie, la forêt de Scissy – légende ou réalité ? Certains écrits semblent l'attester -

Salle 2 – Consacrée à St Michel et St Aubert.
Dans une vitrine le crâne de St Aubert percé d'un trou circulaire, trace de la colère de l'archange.

Salle 3 - Le Mt St Michel au Moyen Age.
On y voit une reconstitution du Mt St Michel qui aurait subi par 16 fois les méfaits de la foudre.
Ici sont exposés deux des 200 reliquaires que possédait l'abbaye.

Niveau 2 :

Salle 6 - La fabrication d'un livre manuscrit.
C'est une salle pédagogique qui nous montre l'évolution des supports scripturaux au fil des temps ; d'abord le papyrus, puis le parchemin, ensuite le codex dont la fabrication nécessitait un travail long et minutieux.
Dans les vitrines un vaste échantillonnage de l'origine des pigments tinctoriels et différents outils d'écriture : le calame, les plumes de bécasses, les plumes d'oies...

Salle 7 - Le contenu d'un livre manuscrit.
C'est en 1791 qu'Avranches se voit confier plus de 4 000 volumes qui proviennent du Monastère du Mt St Michel dont les plus anciens datent du IXè siècle.
La consultation de ces grands textes anciens est réservée aux chercheurs mais il existe une version numérique pour les profanes.
Sur les 20 000 volumes, 700 images numériques de manuscrits et d'enluminures ont été réalisées – une projection de quelques diapos nous permet d'apprécier le travail réalisé -

Salle 8 – Consacrée aux instruments de mesure du temps.
On y voit « le carré géométrique » pour mesurer l'inaccessible et « la sphère armillaire » inventée par Hipparque, symbole emblématique de l'astronomie.

Salle 9 - « Le Trésor »
Nous entrons dans une petite salle plongée dans le noir. Là, bien à l'abri dans des vitrines faiblement éclairées, de précieux manuscrits s'offrent à nos regards fascinés. Afin de les préserver, ils ne restent exposés que trois mois.

Nous terminons par une exposition temporaire « du manuscrit au livre imprimé » et par la visite de l'Exposition de printemps « Plumes d'histoire et Histoire de Plumes » qui rassemble, à travers 140 pièces et 80 manuscrits, des écrits d'hommes politiques et d'auteurs.

A l'ère de l'informatique et du téléphone portable, le Scriptorial d'Avranches – sans nier les bienfaits des nouvelles technicités – a su nous faire prendre conscience des richesses de notre patrimoine écrit.