11h30 – Rassemblement sur le parking du Mont Saint
Michel. Nous nous dirigeons tranquillement vers notre lieu de visite
sans oublier de prendre la photo souvenir pour le groupe. |
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Nous franchissons la porte Bavole et suivons la cour
de l'Avancée, l'unique rue étroite et raide bordée
d'échoppes. |
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Il est midi : à mi-chemin nous repérons
un espace accueillant et ombragé que nous investissons
pour une sandwich-party.
Il n'est pas de fin de repas sans café ; qu'à cela
ne tienne, redescendons... |
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Déjà 14h, le temps de remonter la « grande »
rue du village qui conduit à l'Abbaye dont l'entrée,
précédée d'un escalier important, le Grand
degré extérieur, est dominée par le superbe
Chatelet. |
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Celui-ci protégeait l'escalier du gouffre percé
dans les entrailles qui conduit à la Salle des Gardes (contrôle
des entrées). |
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Encore un escalier monumental, le Grand degré
intérieur calé entre les fondations de l'église
et les logis abbatiaux |
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et nous arrivons sur une petite terrasse, dite du
Saut Gauthier ; avec un magnifique panorama sur le Sud de la baie. |
Quelques pas encore et nous débouchons sur
la Grande terrasse de l'Ouest où nous rejoignons notre guide
Bénédicte — jeune femme dynamique, à
l'esprit d'à propos, passionnée du Moyen-Age. |
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La terrasse de l'Ouest est constituée du
parvis primitif de l'église abbatiale et des vestiges du
dortoir des moines détruit lors d'un incendie. Encore un
point de vue exceptionnel sur l'ensemble de la baie et sur la
flèche néogothique du clocher surmontée par
la statue en cuivre de St Michel. |
Une pause dans l'église abbatiale et un rappel
des connaissances :
La longue histoire du Mt St Michel lorsqu'en 708 Aubert, évèque
d'Avranches fit élever sur le Mont Tombe un sanctuaire en
l'honneur de l'archange ; |
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Le culte de St Michel, chef de la milice céleste
qui vainquit le dragon (symbole du démon).
Dans la sensibilité médiévale c'était
celui qui conduisait les morts et pesait les âmes au jour
du jugement dernier. ;
Son architecture : les maîtres d'oeuvre du Moyen Age ont su
tenir compte de la forme pyramidale du Mont et ont enroulé
les bâtiments autour du rocher granitique. Le bâtiment
de la Merveille est le témoin de la maîtrise architecturale
des bâtisseurs du XIIIè qui réussirent à
appuyer sur la pente du rocher deux corps de bâtiments de
trois étages. L'église romane repose sur une plate-forme
en croix constituée de 4 cryptes dont nous allons maintenant
découvrir les différentes parties : |
La Crypte N.D. des Trente Cierges,
construite dans la première moitié du XIè,
soutient le bras Nord du transept de l'église abbatiale.
Cette chapelle était un lieu privilégié de
la vie spirituelle et liturgique du monastère. Installée
dans la crypte en 1976, la statue polychrome en pierre de la Vierge
fins XIIIè provient de l'abbaye d'Hambye. |
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Notre-Dame sous Terre : c'est la
partie la plus ancienne du Mont.
Elle est située juste au-dessous de la partie Ouest de la
nef. Modeste lieu de culte d'à peine 14m sur 12m : deux petits
sanctuaires voutés en berceau sont surmontés de tribunes
qui servaient probablement à présenter les reliques
aux fidèles.
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La Croisée du
Transept, sous laquelle affleure la pointe du rocher,
a été entièrement reconstruite à la
fin du XIXè siècle.
La Crypte des Gros Piliers avec en son centre
10 énormes piliers cylindriques de 5m de circonférence,
a été élevée au milieu du XVè
pour soutenir le choeur gothique de l'église.
On rejoint la Crypte St Martin, élevée après
l'an mil pour servir de fondation au bras Sud du transept de l'église
abbatiale. |
De la crypte on accède par un petit passage
à l'énorme roue qui occupe l'Ancien Ossuaire
des Moines. C'est une réplique des roues utilisées
au Moyen Age dans les chantiers de construction.
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La Chapelle St Etienne est située
entre l'infirmerie qui s'est effondrée début XIXè
et l'ossuaire des moines. Elle servait probablement de chapelle
mortuaire. |
Le Cloître situé au
3è étage du bâtiment Ouest de la Merveille.
Une galerie couverte entoure un jardin à ciel ouvert. Son
double rang de colonnettes, légèrement décalées,
dessine des perspectives sans cesse changeantes. Lieu de prière
et de méditation, cette galerie permettait la circulation
entre les différents bâtiments. |
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Nous arrivons au Réfectoire
des Moines. C'est une immense salle rectangulaire dont
les murs latéraux sont percés d'étroites et
hautes fenêtres (59) invisibles de l'entrée qui dispensent
une lumière douce et uniforme sur l'ensemble de la salle. |
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La Salle des Hôtes qui se trouve
exactement sous le réfectoire, au second étage de
la Merveille, était destinée à la réception
des rois et des nobles. Deux immenses cheminées occupent
toute la largeur de la salle ; elles étaient affectées
aux cuisines. |
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Des tentures délimitaient une séparation
du reste de la salle qui servait de salle à manger. |
Par un escalier on accède à la Salle
des Chevaliers (ou Scriptorium). Construite pour porter le cloitre,
c'était la salle de travail et d'étude des moines
dont les manuscrits sont conservés à Avranches. |
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On achève la visite de la Merveille par l'Aumônerie
(35m de long) établie au premier niveau sous la Salle des
hôtes. C'était dans ce lieu que les moines accueillaient
les pauvres et les pèlerins de toutes conditions. Devenue
aujourd'hui la billetterie et la boutique de l'abbaye, on ne peut
malheureusement en apprécier tous les détails. |
Après quelques achats de « souvenir
du Mt St Michel », nous repartons pour St Jean le Thomas
pour le repas du soir, le briefing quotidien et un repos bien apprécié
de tous. |
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