| Reconstruit au XVème siècle sur l'ancienne motte féodale du XIème, le château de Pompadour fut donné en 1745, avec le titre de Marquise, à la célèbre favorite de Louis XV. De l'importante forteresse, il ne reste que l'aile Sud et l'enceinte extérieure. |
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| La façade du château, avec son chemin de ronde, est flanquée de 4 grosses tours en poivrière. Un châtelet d'entrée conduit à une large terrasse entourée de fossés ; il abrite actuellement le haras national. |
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| Au cours de la visite intérieure du château, on découvre son histoire et l'impact que le haras a pu avoir sur cette forteresse au travers des onze pièces meublées : la salle à manger de l'ancien directeur avec de la faïence de Vermont, sa chambre à coucher avec du mobilier de style Empire, son bureau orné d'une magnifique bibliothèque… |
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| Les écuries de l'Orangerie ainsi nommées en raison des orangers cultivés en contrebas du château au XVIIIème siècle abritent le haras de Pompadour. Tout d'abord haras privé de la Marquise de Pompadour, il devient en 1761 haras Royal de Louis XV puis haras impériaux sous Napoléon 1er pour devenir haras Nationaux en 1872. |
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| Dans ces écuries modernisées en 1998, les poulains nés et élevés au domaine de Chignac reçoivent un enseignement de base et débutent la compétition. Ce sont de magnifiques chevaux de race, fruits d'une longue sélection en fonction de leurs caractéristiques spécifiques. |
| Nous apprenons tout sur le monde des courses, du saut d'obstacles, du dressage et des différentes épreuves de compétition auxquelles participent les élèves. Et pour terminer la visite nous avons le privilège de rencontrer des chevaux célèbres issus de grandes lignées de champions. |
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| La chapelle Saint-Blaise, avec son imposante peinture murale d'André Brasilier, est un édifice religieux incontournable. |
| En 1819, alors délaissée, la commune la restaure et la cède pour moitié au haras Pompadour qui l'utilise comme "chapelle des officiers" jusqu'en 1942. |
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| Menacée de ruine, la chapelle est sauvée grâce à un projet artistique de création contemporaine lancée en 2002 par l'Institut Européen d'Art Campanaire et d'Action Culturelle. |
| A ces travaux de restauration vient s'ajouter la réalisation d'une nouvelle voûte en bois pour accueillir les toiles marouflées d'André Brasilier, soit 300m2 de décor peint illustrant l'histoire Sainte au niveau de la voûte puis sur la quasi-totalité des murs intérieurs. Dans un souci d'harmonisation stylistique, André Brasilier collabora aussi à la réalisation des vitraux et du mobilier liturgique. |
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