10h45 — Reprise post estivale des sorties mensuelles de l'Acélo avec un petit groupe de 14 participants.
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Pour commencer la visite, une projection vidéo de 7 min rappelle l'importance de la signalisation des abords côtiers de l'Estuaire de la Loire en matière de sécurité du trafic maritime et de la navigation de plaisance. |
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Dans l'espace muséographique moderne du sémaphore, nous découvrirons tour à tour son histoire, l'évolution des communications maritimes, la dure vie des gardiens de phare ainsi que les grands naufrages de l'Estuaire qui ont marqué les mémoires. |
Point de vue stratégique sur l'Océan — en témoignent les vestiges du Mur de l'Atlantique de la dernière guerre — cet ancien poste de guet, créé par Colbert, est devenu sémaphore en 1862 puis phare en 1954. |
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Un mât sémaphorique peut transmettre plus de 342 signaux. Stéphane nous explique la complexité du positionnement de l'aile et des bras qui traduisent une phrase dans un langage codé réservé aux initiés — langage pour le moins ésotérique pour beaucoup d'entre nous.
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Remplacé en 1930 par un électro-sémaphore Morse, celui-ci joue le rôle de relai télégraphique et de transmission des messages reçus des bateaux. A la Seconde Guerre Mondiale le bâtiment devient radiophare jusqu'en 1949. Un balisage nocturne, réclamé par les navigateurs, sera installé sur le site puis transféré à l'intérieur du bâtiment ; le feu sera gardé de 1959 à 1986, date de son automatisation.
Le quotidien d'un gardien de phare consistait à faire le guet, s'assurer du bon fonctionnement de l'optique, sans compter les travaux d'entretien du phare et les dépannages divers. Selon les difficultés de leurs conditions de travail, les gardiens avaient classifié les phares en 3 catégories : les Enfers, les Purgatoires, les Paradis. |
Les contraintes relatives au fonctionnement et à l'entretien des feux se sont considérablement améliorées au fil des siècles avec l'arrivée de l'électricité et de la lentille de Fresnel. Maintenant c'est le Service des Phares et Balises qui assure à distance par télé-contrôle la surveillance et le bon fonctionnement des phares et des feux du littoral français. |
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Une des salles du Musée est consacrée aux cinq naufrages qui ont marqué l'Histoire de l'Estuaire de la Loire de 1747 à 1940 : le Maidstone (1747), le Juste (1759), le Queen of the South (1868), le Saint-Philibert (1931), le Lancastria (1940). |
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Au 1er étage se trouve la salle des Communications avec, accroché au mur, un tableau relatif au positionnement des bras sémaphoriques et leur codage. |
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Au dernier étage, une terrasse panoramique offre une vue imprenable sur l'Océan et la Côte d'Amour. |
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A l'heure du GPS, faut-il éteindre les phares ? Pour la majorité des navigants, ils demeurent le signal lumineux essentiel à sauvegarder, notamment en cas de panne électronique sur le bateau. De plus, ils font partie de notre patrimoine maritime et ils sont les témoins de ces gardiens de la mer qui ont assuré des siècles durant la sécurité de la navigation. |