Dès l'entrée , nous assistons à
une projection retraçant l'histoire des Marches de Bretagne,
sorte d'état tampon créé pour protéger
le royaume Franc des incursions bretonnes dès le VIIIème
siècle. |
|
La projection terminée, nous suivons notre pétulant
guide Jean-Marc dont le bel organe résonnera haut et clair
tout au long de la visite. |
|
|
Le château, dans sa configuration, est à
peu près tel qu'il se présentait dans la seconde moitié
du 15è siècle, avec ses 13 tours réunies par
une courtine. |
|
L'avancée est un vaste rectangle dont l'entrée
est gardée par 3 tours étroitement resserrées.
Pour accéder à la tour de la Haye St Hilaire il fallait
franchir les chutes de la Couarde, puis les 2 herses successives
de la tour avant de se trouver devant la seconde tranchée
de la Couarde qui longeait l'enceinte principale de la face Est. |
|
L'enceinte principale s'étend
sur un socle rocheux et développe 320m de courtines. L'entrée
en était défendue par la tour de Coëtlogon,
aujourd'hui en ruine.
Sur la gauche la longue courtine Sud s'appuie sur une tour carrée
où une ancienne cheminée romane atteste de l'existence
d'un premier logis dès le 12è siècle. |
La vaste cour centrale nous laisse deviner ce qu'a
pu être le grand logis seigneurial construit au 14è
siècle, notamment la salle d'apparat avec ses colonnes, en
face de laquelle se dresse un très beau puits Renaissance. |
|
De la tour Raoul XVè siècle, nous
avons une vue magnifique sur la ville et ses remparts érigés
par Richelieu ainsi que sur la Chapelle Ste Marie du Château.
|
Direction la 3ème enceinte : la haute cour
ou le Réduit. Il constitue le dernier carré fortifié,
appuyé aux plus hautes tours et construit autour de l'emplacement
de l'ancien donjon dont les soubassements polygonaux restent solidement
ancrés au sol.
|
|
La tour des Gobelins fut commencée au 12è
et rehaussée au 14è.
Dans le sous-sol de la tour Mélusine s'ouvre un cachot, véritable
oubliette d'où l'évasion était impossible. |
|
En longeant la courtine Ouest, nous apercevons l'église
St Sulpice.
De la courtine Sud qui suit la tour Surienne avec sa canonnière,
l'église St Léonard s'offre au regard. |
|
Si le Château de Fougères était
une place militaire de première valeur, la ville connut aussi
dès l'époque médiévale une activité
artisanale très vivante. De la production locale de cuir,
qui favorisa au 12è siècle une modeste et rudimentaire
fabrication artisanale de chaussures, à un savoir-faire reconnu
de la profession au début du XXè siècle, Fougères
sera pendant plus d'un demi siècle l'une des capitales de
la chaussure féminine. |
La dernière étape de notre voyage
au Mont Saint Michel s'arrête ici.
C'est le moment des « au-revoir ».
Certains vont regagner leur domicile, d'autres vont continuer
la visite de la ville avant de prendre le chemin du retour.
Six jours durant, nos reporters-photographes ont fait fumer l'objectif
: de beaux souvenirs en perspective |
|
|
|