Sorties-visites

Sortie du mercredi 16 octobre 2013 :
la fromagerie "Le Curé Nantais" à Pornic
et Musée de la Marine de Mindin
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Visite de la fromagerie "Le Curé Nantais" à Pornic.

 

 09h45 – Fromagerie "Le Curé Nantais" (27 participants)

Dès notre arrivée dans le hall d'accueil, une odeur caractéristique chatouille nos narines ; aucun doute, nous sommes bien à la fromagerie "Le Curé Nantais".

C'est à l'étage des nouveaux locaux de la fromagerie que la visite commence. Notre guide, M. Eric Quernez, a la parole facile, il blague avec les visiteurs et son discours est bien rodé.
Nous parcourons avec lui les couloirs qui surplombent les ateliers de production et au travers de larges baies vitrées nous assistons aux différentes étapes de la fabrication du fameux fromage.
Le lait, collecté en citerne individuelle auprès des différents fermiers locaux, est traité dans l'heure dans des cuves en cuivre et ramené à la température de 36°.
Le caillé obtenu par addition de présure naturelle de veau est lentement découpé en lanières puis en petits grains.
Il est réparti ensuite de façon homogène dans des moules afin de donner forme au fromage. Pour favoriser l'égouttage 4 retournements sont pratiqués à intervalles réguliers.
Après le démoulage intervient la phase de salage : le fromage est plongé dans une saumure qui permet la formation de la croûte (1h pour les petits formats, 3h30 pour les grands).
Pendant 4 à 6 semaines, l'affinage, sur planches d'épicéa, donnera à la croûte du "Curé Nantais" lavée régulièrement sa belle robe orangée.
Les fromages seront alors étiquetés, emballés et prêts à la vente.
L'histoire du "Curé Nantais" nous est ensuite contée dans la salle du musée.
C'est en 1880 à St Julien de Courcelles que, sur les conseils d'un curé savoyard, Pierre Hivert invente un fromage "Le Régal des Gourmets" qui deviendra "Le Curé Nantais" en hommage au saint homme.
Quatre générations perpétuent la tradition de mère en fille et c'est en 1980 que Georges Parola, descendant de crémiers et passionné de produits du terroir, décide de reprendre la fromagerie "Le Curé Nantais".
15 salariés travaillent dans les 2 000 m2 des locaux de cette entreprise artisanale. 2 500 fromages y sont produits chaque jour qui représentent 8 à 10 000 litres de lait par jour.

Une dégustation de "Curé Nantais" nous attend dans la boutique où sont exposés toutes les spécialités locales : produits laitiers du maître-beurrier Jean-Yves Bordier, conserves de sardines, miels, liqueurs, et des whiskies, rhums, bières, vins de toutes les régions de France et d'ailleurs et bien sûr des fromages.

Le déroulement de la visite avait été bien programmé et nous laissait tout le temps de succomber aux tentations.
Déjeuner au restaurant « La Ferme des tabacs ».

12h00 – Déjeuner à "La Ferme des Tabacs" à Saint-Brévin-les-Pins.
Le restaurant est situé dans le cadre d'une ancienne ferme entièrement restaurée.

Nous sommes arrivés en même temps que l'averse qui venait de s'abattre subitement.
Une ambiance chaude et conviviale caractéristique de nos "pauses-détentes" s'est rapidement installée dans ce salon aux murs de pierres.

Visite du Musée de la Marine de Mindin.

 

 

Après le repas, une promenade digestive au bord de l'estuaire avec vue sur le pont de Saint-Nazaire et le "Serpent d'Océan" de l'artiste Huang Yong Ping nous a permis d'attendre l'heure d'ouverture du Musée.

Après un léger flottement dans le timing, M. Alain David, Président de l'Association du Musée de la Marine, nous ouvre les portes du fort de Mindin construit sous Napoléon III en 1861 et qui abrite le Musée.

Créé à l'initiative du commandant Kerverdo, ancien maire de Saint-Brévin, l'Association présente une vaste exposition permanente d'objets, de tableaux, de cartes en lien avec la marine et surtout des maquettes de navires de toutes les époques réalisées par des bénévoles passionnés.

Sur les murs des deux premières salles sont affichés les plan du site portuaire et du terminal roulier du grand port de Nantes-Saint-Nazaire.
Les trois salles suivantes rassemblent un ensemble de maquettes de prestigieux paquebots : le Normandie, le France ;
de navires de commerce : le Belem ou le Batillus un des plus grands Crude Carrier de 550 000 tonnes ;
de navires de guerre des XVIII et XIXè comme la Belle Poule qui ramena les cendres de Napoléon 1er de l'iled'Elbe à Cherbourg ; de navires de guerre contemporains comme le porte-avion Foch, le croiseur Colbert.
La sixième salle retrace la Bataille des Cardinaux sous Louis XV en 1759 contre les Anglais avec les maquettes du Soleil Royal et du Juste.

La septième salle est consacrée au commerce triangulaire — rappel d'un passé douloureux — avec des avis de ventes d'esclaves et les maquettes de deux navires négriers l'Aurore et l'Ouragan.

En dehors des expositions au Musée de la Marine, l'Association organise des cycles de conférences d'érudits et de spécialistes en lien avec les thèmes de la Navale.

Nous pouvons encore une fois remercier André du choix de cette sortie, à la découverte des saveurs du terroir et du passé maritime de notre région.