10h – Jean-Jacques, maître ardoisier, nous invite à entrer dans la légende de l'ardoise, au cœur de la Corrèze.
A Travassac au début du 16è siècle, affleuraient d'une colline, 7 filons ardoisiers parallèles et verticaux séparés par des parois de quartzite. Les premiers ardoisiers exploitèrent chaque filon depuis la surface, creusant des sillons de plus en plus profonds pour extraire l'ardoise. Les 6 parois de quartzite inutilisables appelées « Pans » ne furent jamais démolies et formèrent cet étrange paysage de géants de pierre de 60m de haut, 300m de long et 2m d'épaisseur. |
Avant de recouvrir les toits, l'ardoise suit un long processus :
L'extraction : à l'aide d'explosifs – opération déterminante – de gros blocs de schiste sont détachés de la paroi ; le rebillage : le fendeur débite les gros blocs d'ardoise en morceaux plus petits appelés « répartons » ; le clivage : c'est l'opération la plus délicate, il faut sentir la pierre pour en détacher les feuilles d'ardoise ; la taille : à l'aide d'un « taillant », l'ardoise prend une forme ronde, carrée ou ogivale puis est percée pour permettre sa fixation sur les toits.
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