Devant la base sous-marine, édifiée en 1941 par l'armée d'occupation allemande, nous prenons place dans le car qui va nous emmener à la découverte des terminaux du Port Atlantique Nantes-St Nazaire. . . |
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| cela, après avoir été rigoureusement contrôlés par notre stricte et néanmoins sympathique guide Geneviève. |
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La partie nazairienne de la visite comprend un passage commenté devant :
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— l'ancien quai d'embarquement pour les Amériques ;
— la gare réhabilitée en salle de spectacle ;
— l'Église de St Nazaire miraculée des bombardements ;
— l'avant-port et sa Capitainerie qui communique aux navires dans la zone d'attente les ordres de manoeuvre et de pilotage pour emprunter le chenal d'accès au Port. Cinq remorqueurs veillent à la manoeuvre : le Guérande, le Pouliguen, le Pornichet, le Belle Île et le Bretagne. Pour l'amarrage, les « aussières » des navires sont frappées à quai sur les "bollards" ;
— la zone de pêche et ses carrelets ;
— le vieux môle avec au loin le Pont de Saint-Nazaire à Saint-Brévin d'où son surnom de "soutien gorge". . .
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— le Pont levant avec ses portes-écluses, passage incontournable pour les navires de gros tonnage ;
— la base sous-marine surmontée du « radôme » qui a abrité un radar de l'OTAN sur l'aéroport de Tempelhof à Berlin. Dans l'une des alvéoles se trouve le sous-marin "l'Espadon" ;
— le "Divina" (333 m de long et 38 m de large) grand paquebot de croisière commandé par l'armateur italo-suisse MSC au chantier naval STX Europa. Le 19 mai prochain, il emportera 5 500 personnes (passagers et équipage) pour une croisière inaugurale vers Marseille. Son Sister Ship le "Preziosa" est en cours de construction ;
— le terminal frigorifique ; le terminal fruitier (import/export) ; le terminal colis lourds avec ses engins de manutention ; l'usine Aérolia (construction d'hydravions). |
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| Le Port Atlantique Nantes-St Nazaire comprenant les Ports de Montoir de Bretagne et Donges, le car emprunte la route portuaire en direction de Donges via le Port du Brivet et ses pêcheries de "civelles" en voie de disparition. |
| A Montoire de Bretagne, contrôle d'accès au RORO (de l'anglais Roll-on/Roll-off : technique de chargement et déchargement via des rampes d'accès). Cette plate-forme logistique accueille les voitures Peugeot en provenance d'Espagne et les Renault de Turquie que les dockers, dans un ballet infernal, débarquent sur le parking de 5 000 places, pour être ensuite dispatchées sur les différents camions voituriers. |
Un nouveau ponton a permis l'ouverture de la première Autoroute de la Mer franco-espagnole entre Montoire et Gijon.
Dans le TMDC (Terminal Marchandises Diverses et Conteneurs) le terminal à conteneurs, de dimension européenne, constitue un axe stratégique du grand Port maritime. Son arche gigantesque permet de radiographier l'intérieur des conteneurs de 6 à 12 m de long. Ses portiques et ses chariots élévateurs facilitent le transbordement.
Le terminal méthanier est le plus grand d'Europe (15% du trafic global du Port) : 3 cuves en béton précontraint renferment le méthane liquéfié à – 160° en provenance d'Algérie.
Nous pénétrons dans une zone Seveso 2 : des grues à godets, des engins de déchargement, 7 km de bandes transporteuses alimentent les différents terminaux agroalimentaires. La moitié des importations françaises pour l'alimentation du bétail transitent par Montoire. |
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| Le terminal charbonnier permet le transport du charbon en provenance d'Afrique du Sud vers la Centrale Thermique de Cordemais par voie fluviale. |
| Nous arrivons au terminal pétrolier de Donges : implanté sur 350 ha, il alimente la 2ème raffinerie française du groupe Total. 7 postes pétroliers sont dédiés à l'importation du brut et à l'exportation de produits raffinés. |
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Un oléoduc Donges-Melun-Metz permet l'importation de produits raffinés.
Pour lutter contre la pollution Donges dispose d'équipements nautiques et terrestres performants : groupe d'intervention, barge récupératrice, atelier de réparation... |
| De retour à St Nazaire, nous avons la chance de voir le "Divina" effectuer sa lente manœuvre dans la cale Joubert. |
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Nous avons découvert une ville qui, détruite à 85% pendant la 2ème Guerre Mondiale, a su renaître de ses cendres en engageant des projets urbains et architecturaux audacieux. |
