10h00 - Notre guide nous attendait sur le perron de la cathédrale où une petite bise nous rappelait que Noël était proche.
Nous étions heureux de voir que notre Président avait pu se joindre à notre groupe de 20 participants pour cette dernière sortie de l'année 2012. |
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A l'intérieur de la cathédrale une cérémonie en préparation et les travaux de restauration du chœur perturbaient par moment des explications de notre guide. |
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Tout d'abord cathédrale romane, la cathédrale St Pierre a traversé cinq chantiers successifs de reconstruction ambitieux. Commencés fin Moyen Age et achevés en 1892, c'est un nouvel édifice religieux du plus pur style gothique flamboyant qui est maintenant consacré et que nous ont légué des architectes célèbres comme Viollet-Le-Duc et Louis-Charles Sauvageot. L'impressionnante hauteur de la nef gothique la place parmi les plus hautes cathédrales de France. |
Depuis 1817, le monument funéraire majeur de la cathédrale est le tombeau de François II, Duc de Bretagne et de son épouse Marguerite de Foix.
Il fut commandé par leur fille la Duchesse Anne de Bretagne, Reine de France. Les gisants reposent sur une dalle de marbre d'Italie sculptée par Michel Colomb d'après les dessins de Jean Perréal. |
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Les décors empruntés à la Renaissance Italienne expriment la sérénité. La tombe est flanquée des quatre Vertus cardinales (la Prudence, la Force morale, la Justice et la Tempérance). |
Dans les chapelles du déambulatoire sont exposés « l'ensevelissement de la Vierge » peint par Auguste Vandenberghe, une peinture de l'incendie de la cathédrale et un triptyque de « la nativité » d'Alain Thomas de style naïf primitif. |
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La majeure partie des vitraux de création contemporaine est l'œuvre de Jean Le Moal. Pour lui, le vitrail, autrefois illustration de la foi, doit laisser pénétrer lumière et couleurs propices au recueillement. |
A l'extérieur, nous nous arrêtons devant la « Psalette », ancien hôtel de l'Archidiacre, fin 15è, qui accueillit en 1837 l'École de Chant Liturgique, d'où son nom.
Plus loin on peut voir les vestiges d'une ancienne muraille Gallo-Romaine et d'une tour. |
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Nous nous séparons en deux groupes pour la visite de la Crypte Romane.
La crypte « basse » placée sous le déambulatoire abrite une exposition permanente retraçant l'histoire de l'édifice et une pièce exceptionnelle : la maquette en tuffeau d'un ancien projet de construction du chevet.
Dans la crypte « haute » on peut admirer les pièces du Trésor : des ornements liturgiques somptueux, des pièces d'orfèvrerie nantaises et parisiennes (croix, ciboires, calices...) et une sculpture en terre cuite de « la Vierge à l'enfant » du 17è, œuvre du sculpteur manceau Charles Hoyau. |
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