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A 15h, place de l'Hôtel de Ville à MONTAIGU, nous retrouvons Alexandre Marchand, responsable au patrimoine de la ville, pour un parcours historique. |
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Connu sous le nom de Durivum, St Georges était à l'origine un comptoir commercial gallo-romain.
Montaigu ne voit le jour qu'au XIè siècle lorsque le seigneur de St Georges, pour résister aux invasions vikings, entreprend la construction d'un château sur le mons acutus — nom latin de mont aigu.
A la fin du XVè siècle, Louis XI acheta Montaigu et en fit une place forte des Marches de Bretagne. Sur ordre du roi, d'importants travaux de fortifications furent entrepris ainsi que la construction d'une digue monumentale. |
Le château, en grande partie détruit au XVIè siècle, fut racheté par la ville de Montaigu en 1843.
On peut voir une reconstitution du château sur une plaque en lave émaillée qui, si l'on effleure sa surface, déclenche une explication vocale (notre guide aurait préféré ne pas avoir à subir cette concurrence). |
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Dans la haute cour de l'ancien château se trouve le Pavillon des Nourrices construit par Gabriel de La Lande. Tour à tour prison puis musée, il servit surtout de refuge pendant les guerres de Vendée aux enfants et à leurs nourrices... |
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Du haut des remparts nous avons une vue plongeante sur le jardin niché au creux du vallon où coule l'Asson et sur... la digue. En retenant l'eau de l'Asson, celle-ci permettait de créer un étang de protection aux pieds des remparts. |
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D'une centaine de mètres de long sur une quinzaine de mètres de large, la digue de Montaigu est un ouvrage défensif exceptionnel : coté Maine, elle est ouverte de canonnières accessibles par une galerie interne descendant du château. |
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La chanson populaire qui la célèbre aurait pu être écrite par des montacutains voyant la duchesse du Berry tombée dans l'étang se déshabiller pour sécher ses vêtements.
On raconte aussi que la digue était un lieu de rendez-vous galants par la présence à Montaigu de contingents de soldats venant de Nantes et allant à Rochefort. |
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Le Portail St Léonard et trois anciennes pierres tombales sont les seuls vestiges de la Chapelle du XIIè construite par Hugues de Thouars de retour de captivité. |
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Nous continuons la visite aux pieds des remparts. Nous avons alors une vue impressionnante de leur hauteur et des multiples embrasures défensives.
La rivière la Maine nous révèle sa chaussée et ses vannes qui alimentaient un moulin à aubes. |
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La brèche de la digue nous permet de voir les galeries d'accès aux canonnières.
Nous longeons les remparts ouverts d'archères et de canonnières cruciformes de la fin du XVè. |
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Au loin, nous apercevons « la Caillauderie », imposante demeure du XVIIIè, propriété du Docteur Ardouin Aimé Thierriot qui fut capturé par « les Blancs », fusillé et enterré dans la fosse commune avec ses partisans. |
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La visite est déjà terminée ; il est 16h45.
Nous remercions notre guide d'avoir su nous faire partager sa passion pour l'histoire de sa ville et André de nous avoir permis de passer une agréable journée. |