Cette ville recèle des trésors historiques
que notre guide, Joël Thiévin, Vice-Président
de l'Office de Tourisme nous invite à découvrir. |
L'Hôtel de La Croix de Lorraine fin XVIè
dans lequel séjourna Louis XIV lors de l'arrestation de
son surintendant Fouquet par Dartagnan. |
Nous empruntons la ruelle des Trois Marchands ornée
du blason des Barons d'Ancenis « de gueules à
trois quintefeuilles d'argent, le milieu percé, une hermine
sur chaque feuilles ». |
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Le Château, forteresse médiévale
du XVè avec son pont-levis couvert disposé en chicane.
A sa gauche on aperçoit les anciennes écuries et
les bâtiments religieux. |
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Dans la rue des Halles, où nous
avons un point de vue panoramique sur le pont Bretagne-Anjou, nous
pénétrons par un passage dérobé dans
l'atelier d'un peintre, puis une cour intérieure et enfin
le couloir d'une maison d'habitation pour sortir rue Aristid Briand
devant une boutique « protégée »
de style art nouveau. |
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Les Halles, construites
sous Napoléon III, dressent un élégant beffroi
orné des armes de la ville ; dans leur prolongement se trouve
l'Hôtel de Ville d'architecture haussmanienne, avec sa façade
ornée de colonnes ioniques. |
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Exposée dans la Mairie, nous découvrons
la vieille horloge des anciennes halles.
Dans l'escalier :
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une oeuvre de Pierre Victor
Dautel et un tableau de Jean Coraboeuf (prix de Rome).
Au 1er étage : une armoire chartrier des Barons d'Ancenis.
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Nous quittons la Place Foch avec
son Monument aux Morts à la Guerre 14-18 et nous arrêtons
un moment devant le fronton de la chapelle Notre Dame de la Délivrance
édifiée à la fin de la seconde guerre mondiale. |
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Nous arrivons à l'Eglise St Pierre. Son porche-clocher
au sommet quadrangulaire date du XVè. Dans le vestibule se
trouvent un médaillon de Messire Jean Davy, curé d'Ancenis
et une statue polychrome du XIVè de St Pierre. |
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Gravement endommagée au fil des guerres,
l'Eglise présente aujourd'hui de somptueux retables et
autels classés. De magnifiques vitraux, oeuvre de R. Lardeur,
illuminent le chemin de croix aux médaillons d'argile. |
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Nous longeons les anciennes
douves du Château bordées d'habitations étagées,
parfois sur pilotis et nous terminons la visite par la présentation
de la maquette du Château, réalisée au 1/25è
sur les plans de M. André Ratouit.
Construite par des bénévoles, elle a nécessité
2 500 heures de travail. |
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Il est 17h30. Après un ultime salut à
la statue de Joachim du Bellay, nous regagnons nos ports d'attache,
ravis d'avoir pu raviver nos souvenirs historiques et poétiques.
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