Arrivés à 10h, nous avons retrouvé
notre charmante guide, Alexandra, qui nous a accompagnés
tout au long de cette journée.
L’origine de Saint Flour date du Vème siècle où
l’évêque Florus vint évangéliser le bassin
sanflorin. |
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La ville est séparée en deux étages,
la ville « haute » et la ville « basse ».
D’un poème de Camille Gandilhon elle a conservé
le surnom de « Cité du Vent ». |
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Première halte devant le Monument Georges Pompidou,
en l’honneur du Président de la République originaire
de l’arrondissement. Ce monument en basalte, sculpté par
Hajdu, représente les clés stylisées de la
Ville. |
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Nous continuons rue du Collège
où se trouve l’institution Notre-Dame. |
Place de la Halle aux Bleds, dans un style gothique
flamboyant se trouve l’ancien lieu de culte de la Collégiale
Notre Dame, transformé en une halle aux blés et
utilisé comme marché couvert jusqu’en 1980. |
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La haut, à l’angle d’une maison, « un
guetteur » nous observe, rouge et tout nu dans sa niche ;
d’autres nous attendent au fil de la promenade.
Nous arrivons place des Mets (place du Milieu) qui accueillait au
XVIIème siècle une confrérie de pénitents
blancs. |
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La rue des Jacobins nous amène à l'Église
Saint Vincent remarquable ouvrage de l’architecture gothique, témoignage
d’une vie religieuse intense au Moyen Age. |
Par la rue Sorel, nous
débouchons sur la place d’Armes, c’est le centre historique
de la ville avec :
- la Maison Consulaire, bâtiment du XIVème siècle
d’architecture Renaissance, demeure des anciens Consuls,
- un point de vue imprenable sur le Pont de la Recluse de sinistre
mémoire,
- une œuvre d’art murale d’un artiste de passage rue de la
Montée des Roches
- et la Cathédrale Saint Pierre, architecture gothique
du XVème siècle, pour pérenniser sa vocation
de capitale religieuse de la Haute Auvergne. A l’intérieur,
on découvre un Christ noir, des vitraux représentant
l’histoire de Florus, les Fresques de l’Enfer et du Purgatoire,
un Christ au tombeau, des orgues ...
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Nous quittons ce lieu saint et c’est alors que…
Tiens, mais où est donc passé Guy ? Ah, le
voilà ! La visite peut continuer.
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Jouxtant la Cathédrale, l’ancien Palais épiscopal
abrite maintenant un musée du patrimoine auvergnat.
Pour nous rafraîchir un peu, nous empruntons la rue de la
Frauze, la bien nommée, et nous arrivons sur le lieu-dit
« la Main de Saint Flour ». |
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C’est ici qu’au Vème siècle Saint
Flour, arrêté dans son ascension du Mont Indiciac
par un bloc de basalte, aurait prié et qu’un miracle se
serait produit ouvrant une brèche pour lui permettre d’atteindre
le sommet.
Nous passons par la Porte du Thuile, réédifiée
au XIVème siècle et qui fut la Porte principale
de la ville au Moyen Age. Sur la Place du Palais, une niche abrite
la statue de Sainte Barbe qui protège la ville du feu et
de la foudre.
Nous terminons notre visite par le Cours Spy-des-Ternes, réalisation
du XVIIIème siècle que l’on doit à Victor
Rouillon Spy, premier Maire de Saint Flour et grand urbaniste.
Face à l’ancien octroi de la ville un monument rend hommage
au Dr Mallet et à ses fils pour leur engagement dans la
Résistance. |
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Avant de quitter Garabit, notre
guide nous rappelle l’historique du viaduc :
Issu des ateliers de Gustave Eiffel, ingénieur visionnaire
et à l’initiative de l’architecte Léon Boyer, le
viaduc de Garabit est une réalisation herculéenne
dans un site paradisiaque. Long de 565m, haut de 122m, sa construction
a nécessité pas moins de 678 768 rivets. |
Quant à son entretien, 38 tonnes de peintures « poinsettia »
ou rouge « Gauguin » sont nécessaires
pour couvrir ses 51 000 m3 de surface métallique. C’est énorme… |
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Nous terminons sur le nom même du viaduc qui
viendrait des cris des bouviers avertissant les ouvriers lorsque
les bœufs venaient boire à la rivière « gara
buou » (attention aux bœufs) – interprétation
libre – |
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La Ferme
aux Fromages "Loubaresse". |
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