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8h00 — Petit déjeuner. Tout le monde était
à l’heure ! L’avertissement lancé par le Président
d’une tournée générale apéritive pour
le retardataire aurait-il fait mouche ? |
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La visite d’Aurillac était programmée
à 10h et nous fûmes les premiers arrivés sur
le lieu de rendez-vous.
Notre guide nous fit découvrir sa ville (capitale du parapluie)
et pour cause…
On retient de l’origine d’Aurillac qu’elle ne viendrait pas de
l’or supposé se trouver en abondance dans la Jordanne,
mais du nom d’un citoyen romain Aurelius.
Vers la fin du IXème siècle, Saint Géraud
fonda une Abbaye bénédictine qui portera plus tard
son nom. C’est dans ce monastère qu’étudiera Gerbert,
jeune pâtre à l’intelligence remarquable, qui devint
le premier Pape français sous le nom de Sylvestre II.
Pour commémorer son souvenir une statue le représente
coiffé de la tiare et sur le socle de granit trois bas-reliefs
nous montrent : le jeune pâtre examinant les astres,
l’archevêque Gerbert expliquant à une assemblée
le fonctionnement d’une horloge à balancier et le jeu d’un
orgue à vapeur, enfin le Pape Sylvestre II sur la Sedia
Gestatoria. |
Nous avons ensuite fait quelques pas dans la ville,
pour découvrir les abattoirs dont subsistent quelques traces
de canalisations qui permettaient au sang des animaux tués
de se déverser dans la rivière, d’où le nom
de Pont Rouge à proximité qui surplombe la Jordanne. |
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Subsiste aussi la plus ancienne halle aux fromages
où sont exposés les accessoires en bois autrefois
utilisés pour la fabrication des fromages.
Du monastère, richesse de la Cité à l’époque
romane, construit en même temps que l'Église Saint
Géraud, il ne reste que le lavabo qui orne la place de
l'Église. |
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Le monument le plus intéressant
de la ville est l’ancien hôpital signalé en 1838
par Mérimée. La partie centrale du rez-de-chaussée
présente trois arcades surmontées d’un bandeau à
damier au-dessus duquel on peut lire « Ecce Quies
Hominum Domus… » (Voici une maison de repos pour
les hommes) qui rappelle sa vocation de soin et d’accueil pour
les pélerins sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
La Maison consulaire, rue du Collège, lieu de réunion
des Consuls de la ville d’Aurillac à partir de 1280, laisse
apparaître les caractéristiques de la Renaissance
dans ses éléments architecturaux. Sur la façade
est sculpté un petit cochon, clin d’œil et avertissement
d’un artisan mal rétribué. Au-dessus de la porte
on remarque le blason de la ville : de gueules à 3
coquilles d’argent, au chef azuré chargé de 3 fleurs
de lys d’or symbole de la fidélité au Roi Charles
VII. |
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Les habitant d’Aurillac ont subi bon nombre d’agressions
par les Anglais, les guerres civiles et religieuses. L’Abbaye
perdit au fil des ans de son influence et les Consuls prirent
la direction de la Cité. Avant la Révolution elle
abrita une présidiale et porta le titre de Capitale de
la Haute Auvergne mais c’est en 1790, avec la création
des départements et après une alternance avec Saint
Flour qu’Aurillac devient définitivement Chef-lieu du Cantal. |
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Pique-nique sur la Route des
Crêtes. |
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