Sortie
du 27 octobre 2010 :
Chocolaterie Guisabel et Château du Plessis-Macé.
Visite
de la Chocolaterie Guisabel à Candé. |
| |
Après ce break réconfortant,
nous poursuivons la deuxième partie de notre programme
:
la visite du Château du Plessis-Macé, prévue
à 15h00. |
|
|
|
|
|
|
|
Le château du Plessis-Macé
est un heureux mariage entre une austère forteresse du XIè
siècle en façade et, une fois passée l'enceinte,
une ravissante demeure princière. L'édifice
en partie ruiné après les Guerres de Cent Ans fut
reconstruit au milieu du XVè et devint la résidence
de Louis de Beaumont. Son statut de ferme
entièrement fortifiée et close du donjon, des murailles,
des communs, des logis et de la chapelle lui permit de subsister
aux méfaits de la Révolution.
Plusieurs propriétaires se succédèrent
: Melle de Beaumont mariée à M. Eustache du Bellay
; La Comtesse de Walsche (aussi propriétaire du Château
de Serrant) ; Madame d'Ablancourt ; MMme Langlois (née Berthelot)
et le Prince de Mérode. |
Pour la visite des appartements
(où aucune photo n'est autorisée) nous entrons par
une porte surplombée d'un magnifique balcon ciselé
de style renaissance et qui donne accès à une cuisine
du XVè fort sombre. Sur les moulures du plafond une devise
« transfixus sed non mortuus »
et le chiffre de M. Alphred de Walsche.
Quelques marches et nous arrivons dans un petit
hall où un escalier en colimaçon de 1930
accède à une mezzanine en bois sculpté.
Après avoir traversé un couloir
percé dans l'épaisse muraille : le salon de peintures
où de nombreux tableaux tapissent les murs dont un du 19è
de Prosper Barbot représente le Château du Plessis-Macé.
Nous continuons dans le Grand Salon constitué
de trois parties distinctes richement meublées : le salon
de musique et deux salons de discussion Louis XV et Louis XVI.
On notera un piano forté, un coffre de voyage Louis XIII
et un autre aux armoiries de Louis XIV ainsi qu'une table en écailles
de tortue.
Dans la bibliothèque où trois
grands meubles garnissent les murs, un tableau de Mathilde Alanic,
auteur à succès du 19è et surtout un énorme
lutrin qui contient 23 énormes livres dont la collection
complète de la campagne d'Egypte de Bonaparte avec des
illustrations en polichromie, cadeau du Roi Charles X.
La première chambre du Chapelain avec
lit à baldaquin est dotée d'une ancienne poterne
qui donnait un accès direct à la Chapelle.
On monte un escalier tournant de gauche à
droite (notre guide nous explique l'origine de l'expression "passer
l'arme à gauche") pour arriver dans la chambre
empire et directoire meublée d'un lit à col de cygne,
de chaises gondoles et de tapis tigre et léopard.
Puis une deuxième Salle de Réception, Salle Royale
où François 1er (1532) aurait signé les édits
du traité de Vannes rattachant le Bretagne à la
France et assurant la gratuité des routes.
Nous poursuivons dans la Chambre Royale où
dormirent Charles VII et Louis XI avec une tapisserie représentant
Diane chasseresse. Une porte du 19è donne accès
au cabinet de toilette.
La visite des appartements se termine par la
Chambre des Dames avec son coffret à bijoux finement ciselé,
son dévidoir à laine, son cabinet de turquie (ancêtre
de notre vanity), son brasero espagnol portable et ses coussièges
près des fenêtres où « l'on faisait
tapisserie ».
Nous redescendons via la Chapelle où
une tribune en bois datant du moyen âge fut sauvée
des destructions de la Révolution. Sur les vitraux de la
Chapelle dédiée à Saint Michel on voit la
Croix d'Anjou devenue Croix de Lorraine de par le mariage du Roi
René avec l'héritière du duché de
Lorraine .
|
Nous remercions notre guide éclairé
Nicou qui nous précise que le Château du Plessis-Macé,
propriété du département du Maine et Loire
depuis 1967, |
est désormais le haut lieu du Festival d'Anjou
qui permet de promouvoir le théâtre dans cette région.
|
|
|
|
Il est 16h30, la visite est terminée et
nous nous séparons jusqu'à la prochaine sortie...
|
|