Sortie
du 20 janvier 2009
Musée de l'imprimerie & France Bleu Loire Océan à
Nantes.
Le nombre de participants devant être limité
à 15 personnes pour cette visite, le groupe était
plus réduit que d’habitude. |
|
Le temps était agréable bien qu’un
peu frisquet. Nous sommes partis à 8h40 de la Barre de
Monts et après nous être garés dans des parkings
à l’extérieur de l’agglomération, nous nous
sommes rendus quai de la Fosse en tram pour visiter le Musée
de l’Imprimerie. |
C’est Monsieur Philippe Bretaudeau, lui-même ancien imprimeur,
qui nous a accueillis et présentés les merveilles
réunies dans ce musée qui existe depuis 23 ans et
ne cesse de s’enrichir de nouvelles pièces. |
|
|
En plus d’être un musée, il accueille des étudiants
et des stagiaires souhaitant compléter leur formation en
calligraphie, reliure, enluminure, lithographie, taille douce, ainsi
que des artistes qui viennent travailler sur place. |
|
|
L'imprimerie et les caractères mobiles étaient
utilisés dès le XIIe siècle en Chine , d’abord
avec des caractères en porcelaine, puis en bois, «
les nouveaux outils mis au point par Gutenberg et ses ouvriers
lui servent d'abord à imprimer des petits documents, poèmes,
la grammaire latine de Donat, des lettres d'indulgence pour l'Église,
etc. Les lettres d'indulgence à 31 lignes dont la plus
vieille, datée du 22 octobre 1454, est le premier spécimen
d'une œuvre d'imprimerie venant de Mayence. »
Depuis, les moyens mis en œuvre n’ont cessé
d’être perfectionnés, après la composition
manuelle, nous sommes passés à la composition mécanique.
Il s’agit toujours de fondre des caractères en plomb additionné
d’antimoine et d’étain, à une température
de 280°. |
Notre guide a fait fonctionner pour nous les différentes
machines avec une dextérité tout à fait impressionnante.
Comme il nous l'a dit :
|
|
|
"un bon imprimeur doit
avoir bon caractère et faire bonne impression ! " |
Nous avons également pu voir "un hausse mioche"
petit banc destiné aux apprentis pour leur permettre d’être
à la bonne hauteur ; |
|
|
une presse fabriquée spécialement pour
le film « Le Libertin » avec Vincent Perez selon les
plans d’origine ; des tampons encreurs recouverts de peau de chien
parce que c’est imperméable ; diverses presses dont une
presse mécanique à pédale où l’on
se tenait debout devant pour l’actionner d’une jambe, utilisée
particulièrement par les femmes, mieux valait changer de
jambe régulièrement ; une machine pour le gaufrage
ainsi qu’une machine à cylindre de 1890 qui éditait
des feuilles de 64 pages (soit 4 cahiers de 16 pages) qui restaient
à découper, elle sert encore pour des tirages d’affiches,
dont une nous a été remise à chacun. |
Pour finir nous avons assisté à la fabrication de
lithographies, deux artistes étaient sur place en train de
réaliser leurs œuvres.
Ce fut une visite vraiment intéressante, vivante et instructive
qui a plu à tous.
|
|
|
| |
France
Bleu Loire Océan à Nantes. |
Nous nous sommes ensuite rendus à « France bleu loire
océan » pour une visite des studios où nous
avons été accueillis par Béatrice Guiadeur.
|
|
Ici, travaillent 3 chargées
d’accueil, 10 animateurs, 10 journalistes, 10 techniciens et quelques
administratifs. Un certain nombre d’entre eux étaient présents
et nous avons pu les observer travailler. Chacun a sa spécificité.
Rédacteur en chef et journalistes tiennent chaque matin
une conférence de rédaction, ceux qui ne sont pas
présents physiquement le sont par téléphone.
Après avoir fait le tour des locaux, nous nous sommes
installés dans une confortable salle, où l’on nous
a proposé boissons et gâteaux secs en nous expliquant
le fonctionnement de RBLO.
Cette chaine fait partie du groupe Radio France qui compte 42
rédactions locales, 8 délégations ; nous
sommes ici dans la délégation Grand Ouest. |
|
|
|
|
|
|
|
|
Il s’agit d’un service public, financé
à 90% par la redevance audio visuelle, à 7 % par
des pub institutionnelles et à 3 % par les produits dérivés.
Il n’y a pas de pub commerciale.
Les programmes sont particulièrement axés autour
des infos locales et au service des gens de la région,
le programme musical comporte 80 % de chansons françaises.
Le phénomène Internet paru au début des
années 80, se développe de plus en plus et permet
aux expatriés de suivre de plus prés les évènements
régionaux.
Pour finir, on nous a remis quelques documents et souvenirs. Pour
info, la fréquence pour Noirmoutier et ses environ est
: 101.6. |
Nous sommes ensuite rentrés tranquillement
vers La Barre de Monts où nous sommes arrivés vers
18h30 |
|