Sortie - Nantillais

Sorties-visites

Sortie du 19 janvier 2007 - Nantes

Nous avions rendez-vous à 10 heures au Nantillais situé sur la commune des Sorinières, mais tout le monde était en avance.

Le Nantillais aux Sorinières

	Nous avons été accueillis par le patron de l’entreprise : Frédéric Mocquillon, fils du créateur de ce breuvage original, le cuisinier nantais Michel Mocquillon.
	L’entreprise a été créée sous forme de SARL le 1er janvier 1998. Une petite vidéo nous a fait revivre cette époque où tout le travail se faisait manuellement.
	Nous avons ensuite visité la cuisine où Monsieur Mocquillon, sans nous révéler les secrets de fabrication nous a montré les installations et expliqué comment se faisait le Nantillais à base d’eau, de sucre cristal de canne blanc, de zestes de citron, de gingembre et d’agrumes, sans colorant ni conservateur.

La mise en bouteilles se fait à chaud, à 90°. Les mesures d’hygiène sont très strictes. Monsieur Mocquillon a ensuite mis en route la chaine d’embouteillage, nous avons pu assister à une simulation (avec de l’eau) depuis le lavage de la bouteille jusqu’à la mise en cartons après remplissage, pose du bouchon, de la collerette et des étiquettes.
Cette chaîne sort 1000 bouteilles à l’heure, elle fonctionne environ 1h30 par jour. La traçabilité de chaque bouteille est assurée par un code imprimé sur les étiquettes.
Le premier Nantillais créé était aux agrumes. Il en existe maintenant 3 sortes supplémentaires : au citron vert, cardinal à base de purée de cassis et le dernier inventé : à la mandarine.
A l'entrée de l'établissement, une salle est en cours d'aménagement pour y présenter une sélection de produits du terroir régional. L'objectif est de faire la promotion de produits alimentaires de qualité qui trouvent ainsi place à côté de la propre production de l'entreprise.
Nous avons ensuite pu déguster en apéritif un verre de Nantillais avec un vin blanc, et après quelques emplettes nous avons repris les voitures pour nous rendre à Nantes.

Le restaurant Artur à Nantes

Le temps de trouver le parking du terminus de la ligne 2 et quelques stations de tramway plus tard, nous arrivions à proximité de l'Office de tourisme, au restaurant où nous avons déjeuné dans un cadre original et sympathique.

Le Palais de Justice de Nantes

Après un excellent déjeuner, nous avons rapidement rejoint l’Office de tourisme ou une charmante guide nous attendait pour nous faire visiter le nouveau Palais de justice. Nous nous y sommes rendus à pied malgré un temps bruineux.
Il a été construit en 1998/1999 à la demande du Ministère de la Justice. Pour remplacer le palais du centre-ville datant de 1852 et jugé trop vétuste. Admiré ou détesté, le bâtiment ne peut en tous cas laisser indifférent...
Edifié sur l'île de Nantes, face à la ville historique, et inauguré en 2000, le Palais de Justice de Nantes impose sa masse noire sur un espace urbain en devenir. Cet édifice a été pensé par l'architecte Jean Nouvel pour symboliser la justice d'aujourd'hui.
Le bâtiment suggère par ses volumes, sa géométrie implacable, son jeu d'ombre et de lumière, la puissance et la force de la justice.
Quelques données techniques : - Charpente métallique de type treillis-poutre-treillis montée sur poteaux caisson (niveau plancher bureaux + 15 m / Salle des pas perdus / parvis) - Surface : 9 234 m2 - Portée maximum : 32,40 ml - Hauteur : 22,50 m - Tonnage : 1 750 tonnes.
L'accès au palais de justice s'effectue par la façade orientée côté Loire où se trouve un parvis partiellement couvert d'un imposant auvent. Les piliers qui le soutiennent évoquent les colonnades des palais de justice traditionnels
La façade opposée à la Loire, qui donne sur la rue de la Tour d'Auvergne, est ouverte sur un jardin de frênes, contrastant avec les 1 500 tonnes d'acier du bâtiment. Cette forte présence du métal est notamment une référence au riche passé industriel de l'île de Nantes.
La salle des pas perdus est le grand hall d'entrée du palais. Cet espace monumental s'étend sur 3 500 mètres carrés et dessert le hall d'accueil et les huit salles d'audience.
Les symétries, la noirceur des surfaces polies, les jeux de lumière sont autant d'éléments pensés pour symboliser l’autorité judiciaire. Dans cette salle, des textes sur la loi et la justice défilent toute la journée le long de grandes colonnes lumineuses.
Dans le prolongement de la salle des pas perdus, des passerelles donnent accès aux deuxième et troisième étages du palais, là où se situent divers bureaux du tribunal, dont chacun possède une vue sur un patio. Là où de nombreuses affaires familiales sont traitées, l'ambiance se fait plus chaleureuse.
Puis, nous nous sommes installés dans une salle d'audience du Tribunal d'Instance où notre guide nous a expliqué le fonctionnement du Palais de justice et des différentes cours. Nous avons pu tester les sièges des différents participants. L'impression n'est pas la même assis dans le siège du président ou dans celui du prévenu !
Les salles d'audience sont monochromes, entièrement réalisées dans des bois rouge orangé, contrastant ainsi avec l'ambiance métallique du reste du palais. Les murs sont recouverts de panneaux de medium perforé ce qui permet une excellente acoustique.
La déclinaison du noir et du gris fait écho aux couleurs de l'ardoise locale. L'extérieur des salles d'audience est gainé de panneaux de medium, découpés de carrés en relief. L'édifice a été construit autour d'un carré démultiplié à l'extrême, cette forme devenant symbole d'équité.
Nous nous sommes également rendus en ascenseur au dernier étage de la façade nord, où un belvédère offre une vue imprenable sur la Loire et Nantes. On aperçoit la passerelle piétonne qui rejoint le centre de la ville, mais le temps bouché nous a empêchés de voir très loin.
Cette partie supérieure du palais abrite également le service central et civil du parquet, les locaux des détenus, la cafétéria et le tribunal des mineurs.
Bien que grise et humide, ce fut une journée intéressante et bien remplie. Après récupératioon des voitures au parking... retour à La Barre de Monts vers 18 heures.