Sortie
du 24 janvier 2006
A 7h45 les 22 participants étaient au rendez-vous,
malgré le froid, pour aller à la découverte de
la Réserve naturelle de Saint Denis du Payré où
nous sommes arrivés pour 9h30.
Élise nous a gracieusement accueillis
avec une tasse de café. Nous avons d’abord assisté
à un diaporama d’une quinzaine de minutes qui nous a présenté
la réserve naturelle, créée par Michel BROSSELIN
en 1968. |
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Le site est maintenant géré par
l’ADEV (Association de Défense de l’Environnement en Vendée),
son but : protéger et conserver le patrimoine naturel en
Vendée. D'une surface de 207 hectares, c'est un confetti
au milieu des 90 000 ha du marais poitevin qui est l'une des plus
vastes zones humides de France : plat pays de marais sillonné
de canaux. |
La réserve est un espace protégé
pour la conservation des prairies humides du Marais Poitevin.
Nous sommes ensuite allés observer par nous mêmes.
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Élise nous a accompagnés à
l’observatoire équipé de 18 longues vues, grâce
au circuit aménagé, nous pouvions approcher et observer
les oiseaux sans les déranger. |
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De nombreuses espèces étaient
au rendez-vous, parmi lesquelles : canards tadornes, canards souchets,
cygnes, cormorans, vanneaux, oies cendrées, sarcelles d’hiver,
etc.. nous avons pu assister à de spectaculaires envols. |
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Nous sommes ensuite revenus à la maison
de la réserve pour la visite de l’exposition, et un véritable
plaidoyer pour les zones humides. |
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Restaurant du Cheval blanc
à Grues |
A midi et demi, nous nous sommes retrouvés au restaurant
à Grues, village voisin de Saint Denis du Payré. |
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Nous sommes arrivés à 14h30 au Château
de la Guignardière où Hélène Martin
nous a guidé pour nous faire découvrir le château.
Construit vers 1555 pour Jean Girard, le panetier du roi Henri
II, il n’a jamais été terminé, le propriétaire
ayant été assassiné. |
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Repris au XVIII par le comte Sylvestre du Chaffault,
il sera ensuite pillé à la révolution. |
Au XIX le marquis de Saint Denys, passionné
d’agronomie transforme le parc et y plante de nombreux arbres exotiques.
Le domaine comptait alors 239 personnes sur 21 fermes.
Hélas lors de la tempête de 1999, plus de 4000 arbres
furent abattus. |
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Après la Cour d’honneur, nous sommes rentrés
dans le château que les propriétaires actuels restaurent
petit à petit. |
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La visite a commencé par le petit salon billard
où nous avons pu entre autres admirer : une pendule Louis
XVI et d’originales appliques en bronze doré à décor
cynégétique : trompes de chasse, patte de cerf et
étonnantes chimères.
Dans le Grand salon bibliothèque figurent en plus des ouvrages,
de nombreux jeux tels le loto dauphin. Un cartel Boulle est également
remarquable. |
Dans la salle à manger, Amédée
de Trémont recevait régulièrement Georges Clémenceau.
Un escalier majestueux nous a mené vers la chambre du roi
ou une armoire de boiserie accotée à une cheminée
permet de se dévêtir au chaud. Une imposante armoire
à panneaux peints évoque des thèmes profanes
et religieux.
Nous avons également pu admirer l’imposante charpente exécutée
vers 1560, haute de 12 m.
Notre visite s’est terminée par les caves vers 16 heures. |
Nous nous sommes ensuite promenés dans le parc en suivant
le circuit des menhirs, il est à remarquer que la première
présence humaine dans ces lieux remonte au néolithique
ancien, il y a environ 12 milles ans. |
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