Visite
du site "Arc-en-ciel" à Couëron le jeudi 16 février
2006.
Nous nous sommes retrouvés à 9 heures au départ
de La Barre de Monts.
Après nous être regroupés
dans les voitures, nous nous sommes dirigés vers Le Pellerin
pour y prendre le bac qui fait la navette entre les deux rives
de la Loire. |
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A 10h30, nous étions 17 personnes au centre
Arc-en-ciel : première filière globale de valorisation
des déchets.
Fouad a pris en charge notre groupe. Nous nous sommes d’abord
installés dans un petit amphithéâtre pour
assister à une présentation technique détaillée,
appuyée sur de nombreux schémas.
La majorité des participants était déjà
convaincue de l’intérêt du tri et du recyclage, mais
nous avons mieux compris le déroulement des opérations.
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Il faut savoir que le volume des déchets
a été multiplié par 2 depuis 1960, soit à
peu près 1kg par jour et par personne et que les emballages
représentent à eux seuls 51 % de ces déchets.
C’est la loi du 13 juillet 1992 qui a rendu obligatoire le recyclage
avec le programme Eco-Emballages.
Il y a 3 formes de recyclage : agricole, matières, énergétique.
Tout ce qui ne peut être recyclé est enfouis dans
des CET (centre d’enfouissement technique). Arc-en-ciel traite
les déchets de Nantes Métropole, soit 27 communes. |
Quelques principes à retenir : -
Les aérosols vidés ne sont pas dangereux.
- Toutes les briques alimentaires se recyclent. - On
ne sait pas recycler les emballages ayant contenu des corps gras.
- Il n’est pas nécessaire de laver les boites de conserves,
mais il faut bien les vider. |
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Nous avons ensuite visité les installations
: l’arrivée des déchets industriels banals, le tri
des papiers et emballages recyclables, les ordures ménagères,
l’épuration des fumées et la valorisation des mâchefers.
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Puis nous nous sommes dirigés en voiture vers
l’unité de compostage située à 3 km.
C'est sous la pluie que nous avons quitté le site aux environs
de 12h45. |
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Restaurant l'Auberge
Madrilène. |
La recherche (épique) du restaurant restera
sans doute dans les annales de l'association : imprécision
de l'adresse (pas de numéro ou nom de rue), carte incomplète,
signalisation approximative, etc. tout s'est ligué pour
nous empêcher de trouver. Erreur de lieu-dit ('Petite Lande
de Bauche' au lieu de 'Petite Lande' tout court !), fausses pistes
et demi-tours ont considérablement retardé le repas
malgré les efforts de tous. |
Enfin, nous y sommes arrivés une heure plus
tard ! Heureusement, tous les participants ont gardé leur
bonne humeur et conserveront, nous l'espérons, un bon souvenir
de ces péripéties. |
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L’après midi fut consacré à
la visite du Couëron « mémoire ouvrière
» et en particulier de la Tour à plomb
qui domine la Loire de ses 69 mètres. |
Elle permettait aux gouttes de plomb en fusion, lâchées
du sommet de se refroidir avant d’être récupérées
au pied de la tour. Activité qui dura jusqu’en 1957.
Elle est maintenant classée monument historique.
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Le temps n’était
malheureusement pas très beau, un vent frais s'étant levé,
ce qui ne nous a pas permis de beaucoup nous attarder. Nous avons donc
repris le bac à 16h30 pour rentrer nous réchauffer.
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